L’originalité de ce projet est dans notre produit phare : le livre avec sa pièce d’avion (carlingue
de Jaguar et de Boeing 747) et son tirage d’art du même avion. Cette pièce complètement dépolie, de 5,5x5,5cm, incrustée dans la couverture, sera peinte d’une cocarde tricolore ; le tirage de
28x28cm sera imprimé sur un papier d’art. Chaque livre avec sa pièce, sera numéroté. Le tout rendra cet ouvrage unique et prisé des collectionneurs.
Quelques exemples de photos
Durant la sélection de mes images, certains sujets m’interpellent : les MAINS et les REGARDS. Ils seront les sujets mes deux premiers
chapitres.
Cette gestuelle des mains est partout : ces mains gantées qui caressent le cône d’un chasseur supersonique avant de partir en vol, celles
qui tracent la route sur une carte aéro ou qui répètent un vol de présentation. Les mains tremblantes qui essuient une larme presque invisible sur un visage après avoir réaliser un dernier vol,
celles qui tirent des « breakers » dans un poste de pilotage d’un avion de ligne ou des mains expérimentées qui montrent au jeune pilote comment évoluer en montagne. Chères mains qui présentent
les armes lors d’une cérémonie, celles du docteur qui rassurent un patient à bord d’un hélico de secours mais aussi ces mains qui l’instant d’une seconde saisissent une poignée jaune et noire
pour sauver une vie, sauver sa vie.
Il paraît qu’un regard en dit long… Celui, agar, d’un pilote de Tracker venant de se cracher en pleine forêt ou un autre, ému d’un
pilote de la Patrouille de France lors du départ de son leader ; le regard glaçant d’un pilote de Rafale ou celui, toujours émerveillé, d’un pilote de ligne aux commandes de son Boeing face
au soleil levant. Il y a aussi le regard vague de cette infirmière embarquée à bord du même type d’hélicoptère dans lequel son mari a été gravement blessé aux commandes ; le regard de
souffrance de ce pilote sous facteur de charge ; celui mélancolique d’une hôtesse de l’air volant pour la dernière fois sur Boeing 747-400 ; le regard affûté de ce mécanicien, fixant aux
millimètres près un réservoir supplémentaire sous l’aile d’un Alphajet tricolore. Enfin, le regard dissimulé derrière une visière fumée et dont rien ne transpire mais aussi, ces regards que
l’on devine même si ces personnes sont de dos.
Alors, moi aussi, j’ai utilisé mes mains et mon regard dans mon troisième chapitre « Plein badin ! », celui du vol de ces machines emblématiques qui me
font tant rêver depuis mon enfance.
Pour finir et pour reprendre l’un des commandements du leader de la Patrouille de France :
coup de palette, TOP !